La peau est traversée de pores qui donnent passage à diverses substances du dedans et du dehors, nécessaires à la santé de l’animal.
Elle contient en elle différents organes de sécrétion qui développent à sa surface non-seulement de la corne pour le bec et les ongles, mais encore de la plume.
En cela, elle diffère des autres animaux dont la peau se double de coquille, de test, d’écailles et de piquants. Et ainsi elle indique chez l’oiseau un mode de locomotion exceptionnel et bien en rapport avec les besoins les plus impérieux de l’élimination.
La plume est une espèce d’exfoliation au moyen de laquelle la peau s’épaissit considérablement, sans augmentation sensible de poids, mais de manière cependant à pouvoir comprimer, conserver à sa plus haute température ou même diminuer sensiblement, suivant les circonstances, la chaleur du corps de l’oiseau.
Elle se compose principalement de lames minces, légères, soyeuses, chaudes et élastiques qui, en se juxtaposant, s’accolant, s’entre-croisant, ou s’entre-crochant au moyen de barbules, donnent lieu à une surface d’une épaisseur, d’une contexture et d’une impénétrabilité semblables en quelques points à celles d’un tissu.
Toutes ces lames, appelées barbes, sont fixées par la base à une tige comme un écran à son manche.