ticulier, ils n’ont pas les mêmes moyens de défense, ils seraient bientôt sacrifiés, s’ils n’avaient pour ressources de retourner au bois pour y nicher et s’y percher ; aussi est-il avantageux pour attirer ces oiseaux, de planter des buissons, des arbres et des petits bois dans la plaine.
Enfin les bruants, les pinsons, les moineaux, etc., détruisent des insectes et entre autres les chenilles ; ils les recherchent surtout pour l’élevage de leurs petits, et presque tous les végétalivores mangent avec avidité les œufs des insectes ; le faisan se régale des œufs de la fourmi ; or, on réduit surtout les espèces en détruisant leurs œufs.
À ce sujet, ne doit-on pas se poser la question suivante :
Beaucoup de granivores n’ont-ils pas été surtout créés pour l’élimination des insectes ?
Nous avons vu que la plus grande partie des oiseaux, et surtout des plus petits, ont été chargés d’éliminer les insectes et même de régulariser et de parfaire ces éliminations, et que, en raison de la difficulté de leur tâche, ils ont été constitués d’une manière toute privilégiée.
Or, l’organisme de nos petits granivores est également combiné de manière à leur donner à la fois beaucoup de légèreté, d’agilité et de force, et il est probable que c’était plutôt pour assurer le succès de la chasse aux insectes que la cueillette des graines.
Il est incontestable qu’ils interviennent pour l’élimination des insectes et de leurs œufs un peu toute l’année, et presque complétement et entièrement à l’époque où les chenilles arrivent et débordent sur