cachés dans le feuillage ; ce sont des chasseurs très-rusés et très-adroits. Les insectes qui leur échappent sont des carnassiers habituellement à l’abri sous des pierres. Seuls, quelques entomologistes amateurs se plaignent encore des oiseaux qui mangent les insectes.
« En résumé, le mémoire de M. Perris ne peut que répandre des idées fausses et produire de fâcheux résultats. Aussi votre section d’histoire naturelle vous propose-t-elle de répondre à M. le Ministre de l’Agriculture qu’il ne saurait y avoir lieu de le répandre comme cela est demandé dans les documents soumis à votre examen ».
Ces conclusions sont mises aux voix et adoptées à l’unanimité.
Si je reproduis ce rapport, c’est uniquement afin que les mangeurs passionnés de petits oiseaux soient moins fiers de s’appuyer sur les doctrines de M. Perris pour essayer de justifier la chasse excessive des tendues et même le dénichage.
Au très-précieux document que nous devons à la Société centrale d’Agriculture, je dois en ajouter un autre que je trouve dans le Bulletin de la Société centrale d’Insectologie, mars 1878, page 43.
Sur la proposition de M. Millet, l’assemblée émet le vœu suivant :
« Considérant que les oiseaux sont les plus puissants auxiliaires de l’homme pour la destruction des insectes nuisibles, et notamment pour celle de phylloxéra ailé de la vigne, qui, par ses dimensions