Les muscles se composent de fibres élémentaires rouges, parallèles, d’une ténuité extrême, qui se groupent en faisceaux musculaires ; ces faisceaux, unis entre eux par du tissu cellulaire, forment la partie contractile des muscles. Mais, à leurs extrémités, et dans une étendue plus ou moins grande ou plus ou moins restreinte, ces éléments contractiles se transforment en fibres blanches non contractiles, très-résistantes, qui forment des aponévroses ou des cordelettes, connues sous le nom de tendons ; ceux-ci s’insèrent solidement aux os et leur transmettent le mouvement déterminé par la contraction des muscles.
En dehors de la science les muscles sont plus connus sous le nom de chair.
Si, d’après quelques savants, les muscles principaux du corps de l’homme sont d’environ 400, on peut croire que ceux de l’oiseau sont également très-nombreux.
Cette partie de la mécanique de l’oiseau serait admirable à voir, si on pouvait, en le disséquant, ne laisser que les fibres musculaires, leur conserver leur place et leur équilibre et en faire des collections, comme on fait des collections de squelettes.
Les reproductions en plastique coloriée en donnent une idée.
Plus les mouvements d’une partie du corps