Page:Leslie - Histoire de la Jamaïque, partie 1, trad Raulin, 1751.djvu/236

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modement avec les Pirates ; mais de rejetter leurs demandes, moyennant quelques défaites vraiſemblables, afin de lui donner le tems d’arriver. La crainte de ce ſecours rendit Morgan plus traitable ; & les priſonniers députés pour recueillir la rançon, étant revenus ſans avoir pu ramaſſer l’argent qu’on demandoit, il ſe contenta de 500 bœufs ſalés, pour ravitailler ſes vaiſſeaux ; & il mit à la voile. Mais la diviſion ſe mit dans ſon eſcadre, Un François ayant été poignardé par un matelot Anglois, tous les compatriotes de cet infortuné abandonnerent Morgan, quelque choſe qu’il put faire pour les retenir. Le criminel fut cependant mis aux fers, & pendu en arrivant à la Jamaïque.

Le butin qu’on avoit fait