Page:Lhomond - Epitome Historiæ Sacræ, 1894.djvu/100

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pare les eaux, afin qu’elles offrent aux Hébreux un chemin sec par où ils puissent passer. »

LXXXVII. Moïse fit ce que Dieu lui avait ordonné. Comme il tenait sa main étendue sur la mer, les eaux se séparèrent, et, s’enflant, restèrent suspendues des deux côtés.

Un vent violent s’éleva, et dessécha le lit de la mer.

Alors les Hébreux entrèrent dans la mer qui était à sec ; car l’eau s’élevait comme un mur à leur droite et à leur gauche.

Le roi d’Égypte, qui poursuivait les Hébreux, n’hésita pas à entrer avec toute son armée dans le passage que présentait la mer.

LXXXVIII. Tandis que les Égyptiens s’avançaient au milieu de la mer, le Seigneur renversa leurs chars et abattit leurs cavaliers.

Les Égyptiens, frappés de terreur, prirent la fuite, et Dieu dit à Moïse : « Étends de nouveau la main sur la mer, afin que les eaux reviennent à leur place. »

Moïse obéit, et aussitôt les eaux, reprenant leur cours, engloutirent les Égyptiens, leurs chars et leurs cavaliers.