Page:Lhomond - Epitome Historiæ Sacræ, 1894.djvu/170

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portait dans son sein ; et, lorsqu’elle-même sera arrivée à son dernier jour, dépose-la à côté de moi dans le même tombeau.

CLIII. « Je t’avertis aussi, mon fils, que j’ai prêté dix talents d’argent à Gabélus, qui demeure aujourd’hui à Ragès, ville de la Médie. »

Le jeune homme répondit à son père : « Je ferai tout comme tu me l’ordonnes, mon père. Mais je ne sais comment je pourrai recouvrer cet argent de Gabélus ; car nous ne nous connaissons ni l’un ni autre, et je ne sais par quel chemin on va en Médie. »

« J’ai, reprit Tobie le père, un billet de Gabélus ; quand tu le lui auras montré, il te rendra aussitôt l’argent ; mais cherche un homme sûr pour te guider dans ton voyage. »

CLIV. Tobie sortit, et trouva un jeune homme qui était debout et tout équipé pour voyager ; ne sachant pas qu’il était un ange de Dieu, il le salua.

« D’où es-tu, bon jeune homme ? » — « Je suis, répondit l’autre, un des Israélites. »

« Connais-tu, dit Tobie, le chemin qui conduit en Médie ? »