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LA PETITE SŒUR DE TROTT

autour de soi des produits qui n’ont rien d’attrayant en général. Les rapports de Mlle Lucette et dudit instrument sont excessivement tendus et, hélas ! d’une régularité invariable. Sitôt qu’elle le voit apparaître, le pli d’une résolution bien arrêtée se dessine sur son visage, et l’on perçoit que rien, sinon l’impuissance de ses forces physiques, ne pourra la contraindre à céder. Elle commence par essayer d’intimider sa nounou au moyen de grognements redoutables, accompagnés de tentatives directes contre son nez et ses oreilles. Ensuite, ayant été, malgré ces premières défenses, vissée sur l’instrument, elle emploie toute son énergie à se balancer de droite à gauche dans cette position. Il arrive que le succès couronne ses efforts, et tout à coup elle s’abat avec fracas sur un côté. On la relève avec quelques admonestations sévères. Elle