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LA PETITE SŒUR DE TROTT

domaine se dérober à leur destination naturelle.

Elle a d’autres instincts encore plus singuliers. Trott n’aime pas beaucoup ses habits du dimanche, dont la correction l’importune ; et, quoiqu’il ne veuille pas être sale, il est envers certains détails de sa toilette d’une indifférence quelquefois exagérée : ce n’est que dans des cas exceptionnels qu’il y attache de l’importance. Mlle Lucette a d’autres idées sur la mode et ses pompes. Quand elle vient de mettre une robe propre, une expression de sérénité et d’orgueil rayonne de son visage, et ses regards, à droite et à gauche, récoltent l’admiration. Quand elle trouve par terre quelque vieux ruban, quelque bout d’étoffe, quelque torchon oublié, elle se l’ajuste avec délices et imagine pour s’en parer des combinaisons variées. Enfin, quand elle s’aperçoit dans