Page:Lichtenberger - Mon petit Trott.djvu/51

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Mme de Bray lève les bras au ciel et laisse échapper une cascade de paroles et de petits cris. Trott soupire. Elle est encore plus grande personne que maman, Mme de Bray. Trott avait espéré un instant… Elle doit avoir raison, évidemment.

Mme de Bray s’est levée avec beaucoup de gestes.

— Non, ma chérie, non, croyez-moi, renoncez à cette idée absurde. Pour elle comme pour vous, ce rapprochement n’est pas désirable. Faisons la charité, très bien. Mais ne créons pas de déclassés avant tout. Pas de promiscuité !

Promiscuité, voilà un beau mot ! Il faut que Trott le retienne. Proximi… Proximi… Trott se sent soulevé de terre. C’est Mme de Bray qui le tient entre ses mains.

— Le beau petit homme ! N’est-ce pas,