Page:Londres - La Chine en folie, 1925.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

20
LA CHINE EN FOLIE

— J’ai une idée. Cela ne vous coûtera pas cher. Je m’arrangerai.

— Où ?

— Indes, Japon, Chine.

— Vous vous arrangerez ?

— Il paraît que là-bas des journaux du pays payent assez correctement la copie. Avancez-moi quelques billets. Vous ne ferez pas une mauvaise affaire.

— Vous partez demain ?

— Après-demain.

— Voilà un bon. Au revoir !

— À l’année prochaine !

Jean-Pierre était déjà sorti.

— Dites donc, passez chez l’administrateur. Je crois que votre assurance sur la vie ne vaut plus rien.

— Pas le temps ! Au revoir !

— Passez chez l’administrateur, vous dis-je. Ce serait le journal, ensuite, qui serait forcé de casquer. C’est déjà suffisant de vous donner de l’argent tant que vous êtes en vie !

Marseille. Jean-Pierre gagna le cap Pinède. Il