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LA CHINE EN FOLIE

Il paraît que je ne me donne pas suffisamment de mal, que mes derniers envois ne valent pas ceux de l’année dernière. Il a trouvé tout ça, M. Paul Morin, au premier étage de sa belle maison, rue de Tivoli. Les bêtes de 1924 n’ont pas le poil aussi luisant que celles de 1923. Dans un post-scriptum j’ai même cru comprendre qu’il m’accusait de me cacher dans les forêts, de guetter les femelles enceintes et de les effrayer en me dressant devant elles afin que le poil de leurs petits n’ait pas une grosse valeur marchande. Tout ce qu’il fait, lui, c’est d’aller chasser le faisan dans le département du Loiret. Eh bien ! qu’il confectionne des boas avec les plumes de ses faisans, mais n… de D… Je n’en dis pas plus long. Je vois que vous savez ce que c’est. Prenez un goudron.

Il faisait si froid qu’on se tapa mutuellement dans le dos.

— Repassez-moi ma carte. Je vais mettre un mot dessus. Quand vous aurez besoin d’un manteau pour une petite dame, on vous fera des prix d’amis. Pourquoi voyagez-vous ? Pour faire votre fortune ou pour la manger ? Si c’est pour la manger vous pourriez trouver un pays plus excitant,