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LA CHINE EN FOLIE

Puis ils firent signe à « l’Italie » qui portait une troisième raquette.

« Les raquettes de Pékin ont de curieuses habitudes, songeais-je, il faut les promener, matin et soir, comme les petits chiens. »

Mais les trois Talleyrand, ayant tenu conseil, me déclarèrent :

— C’est vraiment difficile à préciser.

— Merci !

Le mieux est de se rendre au journal qui a donné la nouvelle. Laissons passer d’abord cette caravane de chameaux. En voilà des animaux qui sont heureux, ils ne font pas un pas plus vite que l’autre. On voit bien qu’ils n’ont pas lu la Politique de Pékin, ce matin. Mais tout le monde ne peut pas être chameau !

— Bonjour ! monsieur Monestier.

— Bonjour ! Vous avez l’air soucieux…

— Oui, vous avez publié aujourd’hui…

Je lui montre la chose.

— Parfaitement.

— C’est une blague ?

— Pas du tout.