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LA CHINE EN FOLIE

le cœur est humanitaire prirent les wagons, trouvant qu’ils avaient suffisamment roulé, et les envoyèrent au bain de mer où, en récompense, ils finissent leurs jours au soleil comme cabines de première classe. Les tyrans déboulonnent les rails pour en faire des cure-dents ! etc., etc. Alors, anxieux, le voyageur gagne la gare. Montez ! lui dit un aimable employé, montez, monsieur, le train vous attend. Mais il n’y a plus de ministre, fait le client, plus de wagons, plus de… Le sifflet lui coupe la parole. Le train part…

— Et il arrive ?

— Comme s’il y avait un gouvernement !

— Confrère blanc, commença le plus âgé…

— Permettez, Messieurs ! Laissez-moi vous exposer tous les étonnements du voyageur. Alors qu’en descendant du train, à l’arrivée dans votre bonne ville de Pékin, il disait au premier homme qu’il rencontrait : « Alors, et l’anarchie ? citoyen, l’anar… » de charmants garçons prenaient sa valise. On le mettait dans une bonne voiture. Dix minutes après, un ascenseur le soulevait. On le poussait doucement dans une chambre tiède et le boy apparaissait. « Ne t’en va pas ! disait-il au boy, tu arrives à point. Comment as-tu arrangé ta vie depuis que tu es privé de gouver-