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LA CHINE EN FOLIE

à la guerre et toujours le châtiment suivit le crime. Nous croyons à la loi de redressement et de punition. Ces messieurs, M. le maréchal Tsang-Tso-lin et M. le maréchal Wou-Pé-Fou, nos maîtres d’aujourd’hui, sentent fort justement, j’en suis sûr, que tout ce qui jette du feu n’est pas du diamant. Ils savent que les hommes, même devenus des chefs, ne sont pas libres, et qu’à la fin les dieux décident. C’est pour cela, n’en doutez pas, que rien ne les presse de résoudre ce que vous appelez, dans votre Occident, le chaos chinois, et, qu’escomptant l’intervention surnaturelle qui ne peut manquer de se produire et peut-être de les sauver, au lieu d’en finir, ce qui serait fragile, ils se contenteront de s’entamer, ce qui est durable et plein de possibilités. »

La pendule du cabinet sonna six coups.

— Six heures ! fis-je, sursautant. Vous n’allez pas donner votre démission, monsieur le ministre, vous ne ferez pas cela devant moi ?

— Ne craignez rien. Vous aurez le temps de vous retirer, ma pendule avance de dix minutes !…