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LES COMITADJIS

rence : En 1928, la récolte de tabac ayant été mauvaise, qu’a fait Mikaïloff ? Il a supprimé l’impôt de cinq pour cent !

Dites-moi le nom d’un honorable ministre des Finances auteur d’un si beau geste ?

Troisième scène. Les dépenses ont dépassé les recettes. Vantché, en dehors d’autres procédés réservés à des particuliers, ne néglige pas les contributions collectives exceptionnelles. Il choisit quatre ou cinq petites villes plus à leur aise que les autres et, là, le tambour sur la cuisse, il bat le rappel. Un voïvode du pays se tient près de la sébille. Il connaît la fortune de chacun.

Le spectacle du théâtre de la nature est terminé.

Maintenant, à Sofia !

Les représentations ont lieu à l’hôtel de Berlin.

C’est un établissement respectable, au centre de la ville. Il est difficile de le soupçonner de malpropreté puisqu’il flanque le grand Bain public. On y peut descendre avec sa valise et demander une chambre. C’est même moins cher qu’ailleurs, quoi qu’en pensent beaucoup de Bulgares !

Là, aux époques de détresse, l’Orim installe sa station de S.O.S.

Il s’agit de remettre le navire révolutionnaire sur sa quille.

D’abord, le comité en péril appelle les Juifs.