Page:Londres - Marseille porte du Sud, 1927.djvu/142

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
131
MARSEILLE, PORTE DU SUD


mains et son geste signifiait qu’il s’en moquait totalement.

— Et vous savez, ajouta l’ami, que les curieux présentés par moi n’ont rien des inquisiteurs.

— Le fils est-il grand ? demanda l’hôte.

— Je l’ai vu. J’ai dîné avec lui. Nous sommes allés tous deux au théâtre. Il m’a conduit, ensuite, à l’établissement des chanteuses. Il est grand.

— Il est le flambeau de son père, fit le Chinois comme s’il se réveillait.

— Il veut venir à Marseille. Il dit que, dans son idée, c’est la ville merveilleuse. Il sait que son père est le grand ordonnateur du plaisir pour les mandarins blancs. Il en est fier.

— Lui avez-vous dit qu’il serait riche à l’heure du retour ? Il achètera la rizerie. Le sait-il ? Ces pères religieux français l’ont-ils bien élevé ?