Page:Lope de Vega - Théâtre traduction Damas-Hinard tome 2.djvu/162

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tons sur votre clémence ; et nous espérons que vous aurez confiance en nous, malgré l’excès où nous a poussés sa cruelle tyrannie.

Le Roi.

Quelque grave qu’ait été le crime, comme il n’est pas possible d’en reconnaître légalement les auteurs, je suis forcé de le pardonner. Puisque votre ville s’est mise sous ma protection, elle y demeurera provisoirement, jusqu’à ce qu’il se trouve quelque commandeur à qui nous puissions la transmettre.

Frondoso.

Le langage du roi est celui de la sagesse. (Au public.) Et c’est ainsi, noble assemblée, que finit Fontovéjune.