Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/170

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sèvres (deux).

Dans les communes voisines de Niort, MM. les curés ont semblé tout-à-fait étrangers à l’instruction primaire. Après un mûr examen, l’inspecteur a moins accusé leur zèle que l’éloignement qui leur est manifesté par des instituteurs qui ont pensé s’affranchir d’un joug en repoussant l’influence salutaire des idées religieuses sur l’éducation, ou la défiance des autorités locales ; défiance, sinon toujours injuste, au moins toujours exagérée, lorsqu’elle est témoignée par des hommes peu éclairés. (Arrondissement de Niort, canton de Niort.)


vendée.

Tout est bien, tout est parfait dans cette île, qui renferme 7000 habitants. Ce succès heureux est dû au maire de Noirmoutier, et surtout au vénérable curé de Barbatre, M. Leroi, qui favorise l’enseignement mutuel, qui s’est privé d’une dépendance de sa cure pour bâtir l’école. (Arrondissement des Sables, canton de Noirmoutier.)

— Sachant quelle influence exercent MM. les curés, j’ai cherché partout à me mettre en rapport avec eux, et j’y suis presque toujours parvenu. Je n’ai en général qu’à me louer de leur accueil, et je les ai trouvés bien moins hostiles qu’on ne le suppose à l’instruction du peuple. La plupart, au contraire, sont tout disposés à l’encourager, en travaillant eux-mêmes à la répandre. Je citerai entre autres MM. Crosnier, curé de St.-Laurent-sur-Sèvre, et Fart, de Ste.-Hilaire de Mortagne, qui ont établi une école dans leur presbytère. Ce que redoutent les ecclésiastiques pour les enfants du peuple, ce n’est pas en général l’instruction, mais les mauvais