Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/185

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Saint-Flavy : — La maison d’école appartient à l’instituteur ; elle est sale, obscure et privée de tout matériel. Des planches grossières, soutenues par de mauvais tréteaux, forment les tables.

Marne ; arr. de Vitry, cant. de Sompuis. — La commune de Sonois est disposée à faire un sacrifice bien nécessaire, pour réparer son école qui menace ruine. Dernièrement encore, une partie du plafond s’est entièrement détachée du reste, et pouvait, dans sa chute, causer un accident qui heureusement n’a pas eu lieu. Les bois sont pourris en grande partie ; les mortiers ne tiennent plus ; le plafond d’ailleurs, ne se trouve pas même, en certains endroits, à hauteur d’homme, à cause de la pente du toit.

Oise ; arr. de Bearnais, cant. du Coudray, comm. de Saint-Germer. — Le toit (de l’école), le plancher du grenier, l’escalier menacent ruine, si l’on n’y apporte un prompt remède.

Oise ; arr, de Clermont, cant. de Breteuil, comm. de Troussencourt. — L’on peut craindre à chaque instant que les enfants ne soient écrasés par la chute du plafond.

Pas-de-Calais ; arr. de Boulogne, cant. de Marquise. — Le bâtiment à l’usage de l’école de Bazinghen, est dans un état de délabrement tel, qu’il y a un danger imminent d’y laisser plus long-temps le maître et les élèves. Comme cette commune se trouve sur un point culminant et immédiatement exposée aux coups de vent de mer, il est plus que probable qu’il y aura une catastrophe, si des ordres ne sont pas immédiatement donnés pour le transfert de l’école.

Haut Rhin ; arr. d’Altkirch, cant. de Ferette. — Dürmenach : — L’école catholique tombe en ruine, et sans une énorme bûche dont l’instituteur a fait une espèce de colonne pour soutenir le plafond, il est probable que l’édifice se serait écroulé.

Seine-et-Marne ; arr. de Provins, comm. de Saint-Martin et de Chémétron. — L’inspecteur a remarqué que l’école était appuyée contre l’église ; qu’il n’y avait pas de logement pour l’instituteur, et que l’on traversait cette école pour entrer dans l’église, ce qui ne lui paraît pas convenable.

Basses-Pyrénées ; arr. de Mauléon, cant. de Mauléon. — En général, les écoles se tiennent à la porte des églises, quelquefois en plein air ; le sol en est froid, malsain ; les élèves presque tous pieds nus. J’ai instamment prié les autorités à pourvoir à un local meilleur et plus sain. Pendant l’hiver, quelques instituteurs tiennent l’école dans l’intérieur des églises.