Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/264

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d’être instruits, de payer la rétribution de l’école, qu’ils envoyassent ou non leurs enfants à l’école.

Somme ; arr. d’Abbeville, cant. d’Ailly-le-Haut-Clocher. — Le seul moyen, peut-être, de décider les parents à donner de l’instruction à leurs enfants, serait de faire entrer dans l’armée tous les français âgés de vingt ans, qui n’auraient point passé un certain nombre d’années dans les classes.

Tarn ; arr. de Castres, cant. de Castres et de Roquecourbe. — Il faut mettre à profit la bonne volonté des uns, il faut enlever aux autres tout prétexte de refus. On obtiendrait, je crois, ce double but en organisant, pour la montagne, des écoles ambulantes.

Tarn ; arr. de Castres, cant. d’Angles et de Brassac. — Dans ces montagnes où les communes sont composées d’une foule de petits hameaux, où les communications sont si difficiles pendant l’hiver, les enfants ne peuvent se transporter sans péril à de grandes distances, c’est au maître à les aller trouver ; il ne faut pas compter sur les écoles d’été, tous ces enfants sont alors occupés aux travaux des champs, à soigner les bestiaux ou à les garder.

Vienne ; arr. de Châtellerault, cant. de Loudun. — Dans le cas d’un trop grand éloignement de ces hameaux, il sera peut-être nécessaire de créer un instituteur ambulant, c’est-à-dire que cet instituteur fera sa leçon le matin dans le bourg et les hameaux circonvoisins, et le soir, il se transportera dans la partie la plus centrale des villages trop éloignés : ou bien il devra faire un jour la leçon dans le premier endroit et le lendemain dans le second.

Haute-Vienne ; arr. de Limoges, cant. d’Ambazac. — Des personnes du pays pensent que quelques notions d’agriculture et d’économie rurale, enseignées par l’instituteur, attireraient les habitants des campagnes.

Haute-Vienne ; arr. de Limoges. — Donner dans toutes les écoles rurales quelques notions d’agriculture. Rien n’est plus facile, ne fût-ce que théoriquement, et dans les leçons de lecture. Et, cependant, il en résulterait que le père d’une famille agricole craindrait moins de voir son enfant, écolier dans le bas âge, enlevé pour toujours à la vie des champs et aux travaux qu’elle réclame. Sous un autre point de vue, plus large, et plus digne d’occuper une sage administration, on préparerait graduellement, en jetant dans les masses les principes d’une agriculture mieux entendue, et qui doit s’exercer sur une plus grande échelle, on préparerait le passage nécessaire de notre système de colonage, ou au morcellement des propriétés, ou à l’exploitation par régisseurs ou par fermiers.....

Haute-Vienne ; arr. de Limoges. — Améliorations. Faire ouvrir des chemins vicinaux qui, établis, entraîneront à soigner les abords des villages au centre communal....... Charger, dans les