Page:Lorain - Tableau de l’instruction primaire en France.djvu/283

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pouvoir offrir plus d’avantages à ceux qui s’y vouent, on sera en droit de se montrer plus exigeant pour les examens, pour les admissions temporaires ou régulières des élèves-maîtres dans l’école.

Seine-et-Oise ; arr. de Rambouillet, cant. de Limours. — J’ai remarqué avec peine, dans deux des écoles dirigées par des instituteurs sortis de l’école normale de V......, que les élèves et les maîtres n’attachaient pas à l’instruction morale et religieuse toute l’importance que M. le Ministre de l’instruction publique, y attache lui-même.

Vaucluse ; arr. d’Apt. — Il est aussi à désirer, si l’on veut que les écoles normales puissent procurer d’heureux résultats, que l’on pense au moyen de procurer des emplois à ceux des élèves de ces écoles qui se sont le plus distingués par leur aptitude aux fonctions d’instituteur primaire.

Aveyron ; arr. de Saint-Affrique, cant. de Belmont. — Dans le canton de Belmont, l’on est surpris de trouver un si petit nombre d’instituteurs ; c’est que les habitants y sont religieux, et que certains instituteurs des communes n’ayant pas leur confiance, plusieurs pères de famille se réunissent pour avoir un instituteur pendant l’hiver, auquel ils fournissent un logement, la nourriture et un salaire.

Var ; arr. de Grasse. — Quatre ou cinq pères de famille de la commune de Seranon, se sont réunis pour faire à l’instituteur une somme convenue entre eux, et lui fournir un logement. Lorsque d’autres élèves que leurs enfants se présentent à l’école, la somme est répartie entre eux tous, et la rétribution payée par les élèves, diminue en raison de l’augmentation de leur nombre.

Charente-Inférieure ; arr. de Rochefort, cant. de Tonnay-Charente et de Rochefort. — Dans l’intervalle de 1817 à 1830, trois écoles mutuelles ont été fondées, l’une dans la ville, l’autre dans le port ; une troisième pour les jeunes mousses.

Cher ; arr. de Bourges, cant. de Mehun. — Foëcy. École établie dans la manufacture de porcelaine, et en grande partie fréquentée par les enfants d’ouvriers, déjà ouvriers eux-mêmes. Les travaux sont réglés de telle sorte, que les enfants, sans perdre leur salaire, trouvent au milieu du jour, trois heures de libres pour la classe.