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de J.-M. Edwards[1] n’est pas une simple version de la traduction anglaise de lady Charlotte Guest, comme les autres ; elle serre de plus près l’original et parfois le rend plus exactement. Néanmoins, l’auteur a subi fortement, en plus d’un endroit, l’influence de la traduction anglaise. De plus, il a modifié parfois le texte en raison de la destination de son travail qui s’adresse aux enfants des écoles.

La connaissance des Mabinogion et romans gallois est d’une importance capitale pour l’étude des romans arthuriens et de la littérature du moyen âge. J’espère que cette nouvelle traduction, avec le copieux commentaire qui l’accompagne, aura entre autres résultats, celui de la faciliter et de la répandre.

J. Loth.
  1. Mabinogion o Lyfr coch Hergest : deux fascicules. Wrexbam. 1896 et 1900. Dans sa préface, l’auteur déclare les quatre Mabinogion plus vieux que l’Évangile, et antérieurs aux Anglo-Saxons et aux Romains. Il a laissé de côté le Songe de Maxen, Kulhwch et Olwen, mais ajouté Taliesin.