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Page:Loth - Mabinogion, tome 2.djvu/60

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PEREDUR AB EVRAWC

Owein enleva les armes et les habits : - «x Voici, mon âme, » dit-il, « cheval et armes meilleurs que les autres ; prends-les joyeusement et viens avec moi auprès d’Arthur pour te faire saçrer chevalier. Tu le mérites vraiment. »- «Que je perde mon honneur, sij’y vais ! »dit Peredur, « seulement emporte là coupe de ma part pour Gwenhwyvar ; dis à Arthur qu’en quelque endroit que je me trouve, je serai son homme. et que si je puis pour lui service et profit, je le ferai ; ajoute que je n’irai pas à la cour avant de m’être rencontré avec l’homme long qui est là-has, pour venger Pou trage fait au nain et à la naine. » Owein retourna à la cour, et raconte l’aventure à Arthur, à Gwenhwyvar et aux gens de la cour, sans oublier la menace contre Kei.

Peredur prit le large ; comme il cheminait, il rencontra un chevalier qui lui dit : - « D’où vienstu ? » - « De la cour d’Arthur. » - ¢< Es-tu des hommes d’Arthur ? » - « Oui, par ma foi. »-Tu tombes bien pour te réclamer d’Arthurl »-Pourquoi T » -« Voici : j’ai toujours été pillant aux dépens d’Arthur, et tous ceux de ses hommes que j’ai rencontrés, je les ai tués. ›> Ils n’en dirent pas plus long : ils se battirent. En un rien de temps, Peredur Peut jeté par-dessus la. croupe de son cheval à terre. Le chevalier demanda grâce.-Tu Pauras, » dit Peredur, « en jurant que tu iras

    rencontré dans la forêt à propos de son haubert (p. 51) : Fustes vous ensi nés ? v. notes critiques.