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MADAME CHRYSANTÈME

— des messieurs qui venaient toujours isolément, — et cela donnait à penser… Or, quand madame Prune était occupée avec une visite, si un nouvel arrivant se présentait, son ingénieux mari, pour le faire attendre, le captiver dans l’antichambre, le retenir, s’offrait aussitôt à lui peindre quelques cigognes, dans des attitudes variées…

Voilà comment, à Nagasaki, tous les messieurs japonais d’un certain âge possèdent dans leurs collections deux ou trois de ces petits tableaux de genre, qu’ils doivent au talent si fin et si personnel de M. Sucre.