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XXXIV


Dimanche 25 août.

Vers six heures du soir, pendant mon quart, la Triomphante quitte sa prison creusée entre les montagnes, sort du bassin. Grand tapage de manœuvre, puis nous mouillons sur rade, à notre ancienne place, au pied des collines de Diou-djen-dji. Le temps est redevenu calme, sans un nuage ; il a cette limpidité particulière aux ciels que les typhons ont balayés, transparence excessive, permettant de distinguer dans les lointains d’infimes détails qu’on n’avait encore jamais vus, comme si le grand souffle terrible avait emporté