Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 10.djvu/130

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est imprimée. Le Lecteur sera donc en état de m’entendre. Quand je rectifierai tous les événemens, d’après l’expérience, et que je montrerai de cette manière, ce qu’il m’aurait falu, pour être heureux[1].

« Je ne crois pas, dit Charles Monselet, que la personnalité puisse être poussée plus loin que cela[2]. »

Seules, l’Introduction, la Ire Revie (Mme Hennebenne) et la moitié de la IIe (Jeannette Rousseau) furent imprimées par Restif en appendice aux Posthumes (1802) et elles contribuèrent sans doute à faire saisir l’ouvrage car ce sont les pages les plus libres que Restif ait signées. Au bas de la dernière il écrivit simplement :

La suite de cette REVIE se trouvera dans L’ENCLOS[3].

Dans L’ENCLOS ET LES OISEAUX, précisait-il autre part[4]. Et de même toutes les Revies suivantes.

Mais quatre ans plus tard, quand Restif mourut, l’Enclos et les Oiseaux restait inédit ; il l’est encore ; il est même perdu et depuis longtemps. En 1858, Monselet disait le manuscrit « égaré » (p. 70).

  1. ibid, IV, 315.
  2. CH. MONSELET, Rétif de la Bretonne, 1858, p. 186.
  3. Les Posthumes, 1802, IV, 334. Les titres, sans plus, de dix Revies, sont indiqués p. 303. D’après cette liste, celle de Jeannette Rousseau serait la IIIe. Celle de Cécile Lecomte n’y est pas annoncée.
  4. Ibid. IV, 314.