Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 10.djvu/200

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Quand les pierrots et les fantoches
S’exterminent dans le futur,
Quand Noailles transperce Arthur
Sous les yeux de Mme Toche ;

Quand protestant, juif et demi,
Gide, écoute de deux nuits l’une
Si l’on n’entend point sous la lune
Sonner la Saint-Barthélemy.

Lorsque Pressensé le podagre
Ne parle que d’assassiner
Rochefort, qui prie à dîner
Le traducteur de Méléagre ;

Quand Max Régis jusqu’aux genoux
Passa à gué le sang noir du youtre
Et le boit dans un crâne (en outre !)
Hélène, que ne dites vous :

« Ô Seigneur Don Paul Déroulède
Ô Seigneur Lemaître Panza,
Sus contre l’hydre influenza
Qui nous dévore et nous rend laides.

Nous lirons le journal du vieux
Dont le beau Max aime la femme,
Nous ne parlerons plus aux dames
Chez qui fréquente Paul Hervieu.