au Lac des Quatre-Cantons, hasardez ces mots subversifs :
« Guillaume Tell n’a jamais existé. »
« Alors, Jeanne d’Arc non plus ? »
Bidou est un adversaire d’élection parmi les cinq cents journalistes distraits qui me répondent inlassablement par l’habitude qu’ils ont d’imaginer les textes, et de ne perdre aucun temps à lire ce qu’ils discutent. La thèse que je vais soutenir n’est pas imprimée. Personne n’en connaît encore ni le sommaire, ni un chapitre essentiel ; mais si M. Bidou pouvait le lire, ce chapitre, je sais qu’il n’en ferait rien. Et pourquoi M. Bidou saurait-il ce dont il s’agit ? Pour « relire », comme il dit avec grâce, pour « relire » Pierre Corneille et son histoire avec quelque réflexion, il faut six mois de silence et de solitude. Pour sentir que ce vers d’Agnès
Hélas ! s’il était vray, vous resteriez icy.
- ↑ P. L. avait à cœur les critiques de M. Bidou. Il se prépara maintes fois à y répondre, mais ne parvint jamais à rassembler les notes qu’il avait écrites.