Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 13.djvu/209

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Hélas ! tout ce qui me fut cher


Hélas ! tout ce qui me fut cher,
Ah ! tout l’esprit ! toute la chair !
Tout encor mon amour de vivre
Se perdra lambeau par lambeau,
Tout encor ce culte du Beau
Assez grand pour créer un Livre.

Je mourrai sans autre raison
Que d’avoir revu ma maison
Éventrée ainsi qu’une femme,
Tous mes biens volés ou perdus,
Souillés, dispersés ou vendus,
À la fin d’une histoire infâme !