Page:Louÿs - Œuvres complètes, éd. Slatkine Reprints, 1929 - 1931, tome 3.djvu/193

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LE CHANT DU JEUNE HOMME


Ici, donc ! Ici, donc !
Descends, je suis là.
Ouvre-moi ta porte.
Ou sinon, je tomberai mort.
Chère, dans ton
Giron, je veux
Tapotter tes fesses.
Kypris, pourquoi me rends-tu fou d’elle ?
Laisse-moi, je t’en supplie, Erôs.
Et fais que dans mon lit
Elle puisse venir
Mais à peine dans l’état où je suis
Cela est ridicule. Toi, adorée, je t’implore.
Ouvre, et embrasse-moi.
À cause de toi j’ai de la peine.