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audiences, sinon avant d’y faire choix entre deux cerises rouges comme des vierges.

Dès que Pausole se fut renseigné de la sorte sur ses habitudes et sur son défaut, il s’occupa non de se corriger par l’irréalisable, mais de satisfaire à ses faiblesses, d’en tirer le meilleur parti possible pour ses commodités personnelles et celles de ses familiers.

C’est ainsi qu’averti par une longue expérience, il trouva plus sage de renoncer à choisir chaque soir une compagne parmi celles qu’il avait réunies dans le harem du palais. Il apportait des lenteurs pitoyables à cette élection quotidienne et se laissait presque toujours circonvenir par la plus hardie, au lieu de suivre tranquillement ses mystérieuses préférences. Et aussitôt il regrettait d’avoir oublié la plus belle.

Un jour, établissant une règle permanente qui lui épargnait le souci des décisions particulières, il réduisit le nombre de ses femmes à trois cent soixante-cinq, exactement. L’une de celles que cet arrêté renvoyait dans leurs foyers laissa éclater sa douleur avec tant d’amour que le Roi, toujours paternel, consentit à la garder à titre supplémentaire, pour les années bissextiles.

Par ce moyen, l’emploi de ses nuits était réglé