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CHAPITRE XV.
Othon meurt
à
Moriinond
concile provincial à tion cistercienne
ses écrits et ses travaux religieux et scientifiques;
Morimond en faveur du pape Alexandre
rayonne sur toute
III;
l'associa-
la catholicité.
Ainsi que nous Pavons raconté plus haut, Othon de Frisin-
gue
était parti
pour
son frère utérin ,
la croisade
et avait
avec l'empereur Conrad
partagé avec lui les fatigues et
lïl,
les re-
vers de cette malheureuse expédition. Après avoir visité avec la foi la plus vive les lieux
témoins de
la
rédemption du
mon-
de, et baisé cette terre sur laquelle a coulé le sang de JésusChrist,
il
était
de nouveau.
man
revenu au milieu de son troupeau pour
Trompé un
au sujet de
l'élection de Guic-
à l'évêché de Magdebourg, élection attentatoire aux
bertés
du catholicisme,
d'Allemagne, une
gène
instant
l'édifier
il
li-
avait reçu, avec plusieurs évêques
menaçante du pape Eu-
lettre sévère et
111(1).
Cette grande leçon donnée de
mémoire, et devint à l'avenir la boussole
moment
de sa
vie.
On
si
haut ne
la règle
sortit
jamais de sa
de sa conduite et
le vit toujours
comme
depuis s'élancer au
de la tempête dans la barque de Pierre, pour lutter
contre les efforts et les envahissements des princes séculiers,
(1)
Annal, eût.,
t.
2, p.
203;
—
id., p.
285.
