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Construction de la phrase

verbe.

Ex. Voli, ke mi venu en tia vetero, estas vere pretendo tro forta. — Mi neas absolute, ke agiti tiun ĉi demandon estus malsaĝe.

Cependant il peut suivre le verbe si, à cause de l’importance qu’on leur donne, d’autres mots ont commencé la phrase.

Ex. : Honte estas mensogi. — Noble kaj glore estas morti en tiaj kondiĉoj.

Quand l’infinitif est attribut, il suit la règle de l’attribut, c’est-à-dire qu’il vient après le verbe.

Ex. : Tiel agi estus kondami vian patron.

Quand l’infinitif est complément, il suit toujours le mot dont il est complément.

Ex. : Mi volus promeni kun vi. — Oni devas manĝi por vivi, sed ne vivi por manĝi. — Li daŭrigas pretendi, ke vi... — Li devigis min kuri. — Iru kuŝiĝi. — La deziro morti. — Mi estas tre feliĉa vidi vin, sinjoro, — La inklino kontraŭdiri. — Tedita vojaĝi.

Ordre d’après la nature.

Place du nom. — Elle est assignée par le rôle qu’il joue. Selon qu’il est sujet, attribut, complément direct, indirect ou circonstantiel, on lui donne la place attribuée aux mots remplissant cet office. Nous l’avons fixée ci-dessus avec assez de détails pour n’avoir plus besoin d’y revenir.

Place de l’adjectif. — Ce mot renferme une double catégorie : les démonstratifs, les qualificatifs.

Les adjectifs démonstratifs précèdent toujours le mot qu’ils déterminent.

Ex. : Unu franko ne sufiĉas