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quand le mariage est bien et dûment accompli. C’est qu’elle ne veut pas de la monotonie conjugale.

Elle introduit dans le ménage le battement de cœur vivifiant et nécessaire.

S’adressant encore au mari : L’amitié de ta femme est la moins monotone.

Ensuite :

« Ne demande pas à ta femme si elle a froid ou chaud. Et surtout ne l’embrasse pas. Sur ce sujet, je te connais, je suis tranquille. Mais ranimez la lampe et parlez-vous purement jusqu’au jour ».

Et c’est ainsi qu’elle préconise souvent, et si drôlement, la « scène » qui, par l’exaltation des esprits, leur tire enfin des paroles vraies.

Pour mener à bien sa tâche elle étudie l’homme et la femme séparément et par rapport l’un à l’autre.

Je vous ai, tout à l’heure annonce : Le Sphinx qui parle. Aurel nous y entretient de celle qu’elle appelle La Vierge au second état, c’est-à-dire la nouvelle mariée.

Ensuite c’est de la toute-femme qu’elle s’occupe.

« La femme fut donnée à l’homme pour interpréter le mystère, c’est-à-dire les lois