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conte de ce livre, pas un épisode ou un ressort merveilleux ou autre, que je n’aie rencontré, dans les récits de nos chaumières bretonnes.

Sur le conseil de mon ami H. Gaidoz, un des maîtres du folklore français, et peut-être celui qui, chez nous, a rendu les plus grands services à l'étude des traditions populaires, par ses publications de Mélusine et de la Revue Celtique, j'ai ajouté, à la fin du tome III, un index général de tout l’ouvrage. Je n’ai pas besoin de faire ressortir l’utilité de cette table analytique pour les recherches de tous ceux qui s’occupent de traditions populaires, mais, je crois devoir reproduire ici les réflexions très judicieuses de M. Gaidoz à ce sujet : « La littérature des contes est aujourd’hui tellement considérable, qu’on ne peut exiger d’un érudit qu’il lise, plume en main, tous les recueils de ce genre ; mais un index comme celui que nous demandons permet de s’orienter en un instant et de trouver dans un recueil de contes le type, l'incident ou le trait dont on s’occupe. Nous savons bien qu’aucun recueil français de contes n’a encore paru avec un index, ainsi qu’on en trouve dans plusieurs recueils d'autres pays. Cela prouve seulement que nos collecteurs de contes ne se faisaient pas une idée exacte des services que la critique attendait d’eux. »