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nous étions retenus sous un charme, depuis bien longtemps ; mais, nos peines sont maintenant terminées, et je n’irai plus dans ma marmite. Mon frère possède un château d’or, et il vous le donne, pour vous remercier de ce que vous avez fait pour nous, et nous y vivrons, à présent, heureux et tranquilles.
Alors, il y eut un beau banquet, vous pouvez bien le croire !
Si j’avais pu m’y trouver aussi, j’aurais mieux soupe, je pense, que je ne le fais à la maison, où j’ai pour régal ordinaire des patates frites avec des pommes de terre[1] !
Conté par Barba Tassel, à Plouaret. — Décembre iS68.
- ↑ Patates et pommes de terre, c’est la même chose.
