Page:Luzel - Gwerziou Breiz-Izel vol 1 1868.djvu/289

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  — Ce n’est pas là ce que je veux, femme deux fois mariée ;
Ouvrez-moi votre porte, mes deux mains sont engourdies ;

  Ouvrez-moi votre porte, mes deux mains sont engourdies,
A tenir la bride de mon cheval, et mon épée dorée.

  Je vous ai apporté ce que je vous avais promis,
Une quenouillée de laine d’Espagne, dorée aux deux bouts.

  Ouvrez-moi votre porte, femme deux fois mariée,
C’est moi qui vous avais acheté votre premier anneau de noces ;

  Regardez votre petit doigt, celui de la main gauche,
Et vous me croirez, quand je dis des vérités. —

  Quand elle regarde son petit doigt, et qu’elle réfléchit :
— Oh ! oui, c’est bien vous, entrez vite dans la maison !... —
. . . . . . . . . . . . . . . . . .


Chanté par Marie Maho. — 1867.