Page:Luzel - Légendes chrétiennes, volume 2, 1881.djvu/123

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tion à sa fille, il fit bâtir à ses frais, à l’endroit même, un magnifique couvent.

Bientôt on y vit accourir de tous côtés des filles pieuses et saintes, pour tenir compagnie à la fille du comte, et toutes elles firent vœu de chasteté.

Pareillement Jean Guérin dit qu’il était tout disposé à passer avec elles le reste de sa vie et à devenir leur directeur.

Dans ce nouveau couvent, ils ont mené une vie sainte et austère, et, après leur vie mortelle, ils sont allés participer aux joies éternelles.

Mes frères et mes sœurs chrétiens, de tout mon cœur je vous prie d’être dévots à la sainte Vierge, reine sur la terre et dans le ciel.

Vous avez entendu le récit d’un grand miracle opéré par son pouvoir en faveur d’une pauvre jeune fille qui lui avait été toujours fidèle.


Cette légende, imprimée sur ce gros papier roussâtre que l’on appelle vulgairement papier à chandelle, était très-répandue dans nos campagnes de Léon et de Lannion, il y a une cinquantaine d’années ; aujourd’hui, on ne la réimprime plus.