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— Que le Seigneur tout miséricordieux soit loué !
N’oublions jamais que, « quelle que soit la société que nous fréquenterons, nous en aurons notre part ! »
(Conté par Marguerite Philippe.)
XIII
teuz ar pouliet.
trefois, il y a de cela cinquante ans, le
Pouliet[1] n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. La grande route de Brest à Paris ne
passait pas encore par là, et, à la place où on la
voit gravir la côte de Trévidy, il n’y avait que des
rochers abrupts recouverts de ronces, d’orties, de
buissons d’aubépine et d’herbes folles de toute
- ↑ Le Pouliet, dont la racine est poull, mare, était autrefois
une mare, au bas de la place Traonlen (vallée de l’Étang), à
l’entrée de la petite rivière le Jarlot, dans la ville de Morlaix.
M. Émile Souvestre, dans ses Derniers Bretons, a aussi un conte de Teuz ar Pouliet, qui, quoique portant le même titre, est tout différent du nôtre.