Page:Luzel - Légendes chrétiennes, volume 2, 1881.djvu/385

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Tous ceux qui étaient présents et qui avaient été témoins de leur supplice se prosternèrent à terre, l’âme navrée de douleur,

Pour demander leur pardon à Dieu, pour le prier de vouloir bien se montrer miséricordieux et recevoir leurs pauvres âmes dans son paradis.

Hommes libertins et lubriques, réfléchissez à ceci, et songez au pouvoir de notre divin Maître sur nous tous tant que nous sommes.

Dieu punit, dans sa justice, les pécheurs obstinés : tremblez devant la justice de Dieu, et amendez-vous, chrétiens.

Enfin, jeunes gens, je vous en supplie par la mort de notre Sauveur, obéissez à notre sainte mère l’Église, et sauvez vos âmes,

Afin que nous ayons tous le bonheur de nous revoir un jour ensemble, dans les joies éternelles, dans le palais de la sainte Trinité ! »

Dix heures sonnèrent. C’était le moment ordinaire de clore la veillée, chacun s’en fut coucher ; et plus d’un dut rêver, cette nuit, de revenants et de fantômes.




L’Agrippa dont il est question plus haut est Cornélius Agrippa de Nettesheim, qui naquit à Cologne en 1481, et mourut à