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VII. — L’on ne foutra que de nuit et à tâtons. Les outils n’ont pas besoin de lumière pour se joindre. Si quelque cavalier en exige pour contempler les appas de sa belle, il payera le double du prix fixé pour la nuit.

VIII. — Le cul de nos aimables sujettes sera payé six livres ; leur con, un louis. Ordonnons en outre que leur jeunesse et la couleur du poil augmenteront le prix. Le poil noir vaudra douze livres de plus que le tarif général ; le brun en vaudra dix et le gris deux. Le poil blond vaudra dix écus en sus, attendu que nous sommes dûment instruites du goût de nos messieurs pour les cons à poil blond. Nous ne donnerons aucun prix au poil rouge : nous l’excluons pour jamais de notre domaine.

IX. — Un con neuf, outre le prix déjà fixé, sera d’abord payé douze louis, quelle que soit l’ampleur et la couleur de son poil. Ce prix diminuera selon le nombre des vits qui l’auront sondé. Statuons, en conséquence, qu’il sera dressé un tableau où le nom de nos sujettes sera inscrit sur une colonne ; et sur une suivante le nombre de fois qu’elles auront été fourbies ; nous nous chargeons de l’exactitude de cet article.

X. — Seconde visite sera faite des couilles et des vits dans notre anti-foutoir, et quiconque sera impuissant aura le fouet de la main de toutes nos sujettes, et sera chassé comme un lâche. Ordonnons en outre que quiconque aura du mal au vit sera rigoureusement écouillonné. L’honneur de notre empire exige irrévocablement cette cruelle précaution.