Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/178

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  Impéria s’était munie
  De cette espèce de vessie
  Où le grand art des parfumeurs
  A su renfermer des odeurs.
  Elle en met une entre ses fesses,
 Et recevant le Français dans ses bras,
Elle ouvre à son galant ses jolis pays bas ;
 Et celui-ci commence ses caresses.
  Dès le premier coup de pilon
  La belle serre la croupière,
  Et presse si fort le ballon,
  En se remuant le derrière,
  Que le galant, tout étonné,
  Sur-le-champ fut désarçonné.
 Impéria le reprend par la couille ;
  Saisit son vit et le chatouille,
  Pour lui donner de nouveaux feux.
  — Cher et tendre objet de mes vœux,
  Lui dit alors l’adroite fille,
  Le bruit d’un cul te fait-il peur ?
 Ouvre le nez, savoure cette odeur,
  Et désormais sois plus tranquille.
 L’odeur du pet embaumait le galant.
 — D’où vient cela ? dit-il à sa maîtresse,
  Est-il émané de ta fesse ?
  Ton cul, mignonne, est bien charmant.
  Pour le régaler, il rengaine ;
  Et dans la chaleur du combat,
  Il entend un nouvel éclat