Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/134

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120 aiucmâon. ` sun ANACRÉONE Naguère j'eus un songe : il me semblait que le chantre de Teos, Anacréon, m'ayant aperçu, m‘appela, et que moi, courant à lui, je le serrai sur mon cœur et Yembrassai. ll etait vieux , mais beau , oui, beau, respirant l’amour. Ses lèvres sentaient un peu le vin, et, comme il chancelait, l'Amour le conduisit par la main. Mais lui, ôtant sa couronne de dessus sa tète , il me la donna. Toutes ses tleurs sentaient Anacréon; et moi, insensé, j‘en ceignis mon front: depuis lors, l`Amour ne me laisse aucun repos. ,ç_ . LA MENADE. nm.r.ɤrnn. _ ' Ma lyre, enfant, ma lyre, Des roses et du vin! ' Ibin, loin d‘ici, méthodique délire, , E Muses, et Phébus, et trèpieds, et devin! Bacchus seul des beaux vers est le maitre divin! Dans l‘avenir obscur il,nous défend de lire, (Test sous les pampres verts, c'est la coupe à la main Qu‘il verse dans nos cœurs tout le feu qui l‘inspire, l Ma lyre, eniant, ma lyre, Des roses et du vin! _ Du Dieu de la vendange éternisons l’empire! Versez, enfants, versez pour trois; Ce nombre plait aux dieux , il charme mon oreille : Certes, je préfère cent fois _ La pourpre des raisins à la pourpre vermeille · Dont se parent nos rois. • Cette ode, publiée par Caaaubon , est d’un certain lielléniste tout-Nail obscur, du nom de Basilius; elle fait aussi partie des plus hellegèdiiions tlütnacréon. hl. Lef .... , animé du noble esprit de propagande littéraire deulldes, des H; Etienne, a bien voulu joindre al cette pièce un ditliy- rambc de ma composition , la lténadc, que m‘a inspiré le chantre un Teen. · `