Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/215

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES OLYMPIQUES. IM redoutable des serments, et Jupiter, par le signe irrévo- ' cable de sa tête, lui assurent à jamais, pour prix de ses travaux , la possession de cette terre qui va paraitre à la clarté du jour. Tous accèdent à ses desirs , et ses paroles exemptes de mensonge s’accomplissent à l’instant. Du « sein humide des mers s`élève une ile, brillant apanage l du dieu qui, porté sur un char attelé de coursiers qui 4 respirent le feu , répand dans l’univers les traits perçants de la lumière. ' C’est dans ces lieux que l'Amour l’unit à la nymphe Bhodo , dont il eut sept enfants, célèbres parmi les hom- _ mes de l’antiquité par leur profonde sagesse. De l’un d’eux naquirent Ialyse , Camire_et Lindus, qui se parta- gèrent l’héritage de leur_ aîeul, et donnèrent leur nom aux trois villes dont ils tirent le siége de leur empire. C’cst là que Tlépolème , chef des Tirynthiens, eut la joie de voir finir ses revers. Rhodes l’accueillit comme un dieu , et institua en son honneur de pompeux sacri- fices et des jeux publics. _ Diagoras a deux fois remporté le prix de ces jeux; l'lsthme l’a vu quatre fois conduit par la Fortune dans les bras de la Victoire; Némée, la pierreuse Athènes', ont deux fois couronné ses efforts; il a reçu le bouclier d’ai- , rain qu’Argos" décerne au vainqueur; l’Arcadie ’, Thèbes', ` la Béotie“, ont été témoins de ses triompbes; six fois Égine ‘ et Pellène ’ ont proclamé sa gloire , et la colonne sur laquelle Mégare inscrit le nom des vainqueurs n’en porte pas d’autre que le sien. ' Grand Jupiter, qui règnes sur les sommets de l’Ataby- ‘ Les jeux qui se eélébraient dnas l'Auiqu0 étalent les Panuthénèes, les lléraclèens, les Olympiens, les Eleusinlens , et les Pmhellènhnlt ' Aux jeux Junoniens. ‘ On cèlébrnlt en Arcadie les jeux Lycéens, Corlrns, Alèens et Ilélotiens ‘ A 1‘hèbe•,les jeux Iléraclécns. . · • En Béotie, les Érotlons, les Basllèens, oith ‘ A Églne, les Eaciens. ' A Pellène, les Tbéogçnlens.