Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/298

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

264 PINDAM. voix chanter la couronne glorieuse qu'il obtint à Corin- the, dans ces combats consacrés au dieu puissant dont le ·trident ébranle la terre. Euphanès lui-méme, ton aïeul Euphanès chantera tes louanges, 6 mon fils! tandis que tescontemporains célébreront tes victoires. ll les chan- tera au/ec joie; parce quion espère toujours raconterfavec plus de vérité et plus d'éloquence les faits dont on a été le témoin. ‘ V ` Ainsi puisse-t—il, en louant Mélésias', confondre l‘ci·= vie de ses adversaires! Et sans doute il y parviendra , car son éloquence impétueuse entraine ,les cœm·s; et, s’il est bienveillant pour les bons, il sait aussi s'élever avec ·vi- gueur contre les méchants. .•O~ = , — cmommu: NEMEENNE. d roun vvrnàas *, · ' . HL! DI LAITON, VAIIQUIIII AU PARCRACI. Je ne suis point statuaire 5 ma main ne sait point façon-

  • nerà la ressemblance des hommes le marbre ou l’airain,

simulacres immobiles et inanimés; mon art est plus utile X et plus élevé.  ! va annoncer à gine que le vaillant fils de Lampon a é- rité la couronne du pancrace.‘Semblables à la vigne, dont les fleurs naissantcs annoncent les richesses de l’automne, ses joues sont à peine couvertes de la tendre fleur de l’a- ·dolescence, et déja sa victoire a honoré les Eacides, bel; ' Instituteur de 1'imasarqne. ' Pythéas, tlls de Lampon, était d’É5lne. Le scollaste rapporte que ses patents ayant prie _Plndare de composer un hymne en son honneur, ce poëte leur demanda trois drachmes pour prix de son travall. Ils répondi- rent qu’iI valait mieux faire ériger une stagne de bronze ponrla meme somme; puis ayant senti leur faute , ils donnèrent a Pindare ce q¤'il cxi- geait. Le debut denon hymne tait allusion Lee traits