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cette bonne petite que j’aime tant, me voyant un peu émue, ne faisait que m’embrasser, me disant : N’ayez pas peur, bonne amie, ça ira bien. Ne me parle pas, lui dis-je, chère petite, ou tu vas me faire pleurer. Malgré la grande envie que j’en avais, je ne pus cependant m’empêcher de rire, de voir tous les yeux et toutes les lorgnettes dirigés sur ma loge, comme si l’on pouvait me voir ; cela, à travers mes craintes, m’amusait beaucoup.