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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/165

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térieur des vaisseaux quand le poisson s’en approche, et plus d’une fois il a effrayé des navigateurs.

M. de Blainville a fait paraître à part, sous le titre de Manuel de Malacologie et de Conchyliologie, un ouvrage dont il avait déjà jeté les principales bases dans le Dictionnaire des sciences naturelles, et où il embrasse la classe entière des mollusques sous un point de vue général, en donne l’histoire et la bibliographie, et présente, d’après une distribution qui lui est propre, le tableau des genres, avec des exemples pris des espèces les plus remarquables, et de belles planches.

Le même naturaliste a donné un traité particulier sur les bélemnites, où il considère ces corps comme des coquilles intermédiaires aux os des sèches, et aux coquilles chambrées des nautiles et des spirules, et où il en décrit méthodiquement plus de quarante espèces. Il fait connaître à la fin quelques autres productions fossiles analogues aux bélemnites. Cet ouvrage est aussi accompagné de figures exactes et nombreuses.

Il n’est pas rare de voir des insectes du même genre, mais assez différents par l’espèce ou du moins par les caractères de couleurs, que l’on a cru désigner des espèces, s’accoupler ensemble.

M. Lepelletier de St-Fargeau a observé de ces sortes d’unions dans les voluccelles, genre de mouches à deux ailes qui ressemblent singulièrement à ces abeilles sauvages et velues que l’on a nommées bourdons, et dont, par une de ces coïncidences dans lesquelles il est si difficile de ne pas voir des causes finales, les larves sont destinées à vivre