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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/30

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Sur une route ordinaire, de
Sur un chemin de fer, de
Enfin, sur un canal, de

D’où l’on voit que, dans cette hypothèse de mouvement de marchandises, un canal comparé à un chemin de fer présenterait une économie de sur ou de plus de pour

Cette économie du transport par eau comparé au transport par la voie actuelle du roulage, serait de sur ou de pour environ.

L’avantage de la voie navigable devient bien plus sensible à mesure que la masse des denrées à transporter devient plus considérable.

Si, par exemple, on supposait que cette masse fût annuellement de tonneaux, on trouve que le prix du transport sur un chemin de fer serait de tandis que ce prix ne serait que de sur un canal. Cette dernière voie présenterait donc une économie de sur c’est-à-dire une économie de plus de pour

Veut-on, en fixant à le prix total du transport sur un canal comme sur un chemin de fer, déterminer combien il devra passer de tonneaux de marchandises sur la première de ces voies, quand il en passe sur la seconde, de manière que les charges annuelles de l’une et de l’autre soient également acquittées par les produits de leurs péages respectifs ; on trouve immédiatement qu’il suffira, sur le canal, d’une circulation de tonneaux.

Et réciproquement, si l’on fixe à le prix total du transport sur un chemin de fer comme sur un canal, on trouvera que pour acquitter les charges annuelles du premier, il