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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/449

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tillation continuelle qui devait remplacer les petites portions de liquide que l’accroissement d’élasticité de la vapeur avait fait écouler dans le vase de fonte, et que pendant toute la durée de l’expérience, le mercure était surmonté d’une colonne d’eau qui s’élevait constamment jusqu’à la jonction du tuyau incliné avec le tuyau vertical

Le niveau variable du mercure dans le réservoir de fonte était connu à chaque instant par l’observation de la colonne communiquant, par le haut avec le même réservoir, au moyen d’un tube de plomb La hauteur du mercure au-dessus d’un repère fixe était prise sur la règle déjà décrite. Enfin, la force élastique de la vapeur s’obtenait en ajoutant, à l’élasticité correspondant au volume de l’air du manomètre, la hauteur de la colonne mercurielle soulevée, dans cet instrument, au-dessus du niveau et en retranchant la pression due à la colonne d’eau comprise entre ce même niveau et le point fixe Cette dernière quantité qui ne variait que de quelques centimètres, avait été déterminée relativement à un point fixe de la règle et la position variable du sommet servait à trouver ce qu’il fallait ajouter ou retrancher à cet élément dans chaque cas particulier.

La mesure exacte des températures présentait quelque difficulté. Le thermomètre, quel qu’il fût, ne devait point être exposé immédiatement à la pression de la vapeur ; car, lors même qu’il aurait pu la supporter sans en être brisé, il aurait fallu tenir compte des effets de la compression dont l’évaluation eût été assez embarrassante ; c’est pour obvier à cet inconvénient, que l’on a introduit dans la chaudière, deux